Anne Claustre travaille sur la fragilité (qui n’est qu’apparente), le mouvement, la transparence et la couleur. Le fil qu’elle utilise disparaît pour laisser place à ce qui semble se promener sur la peau ou le tissu.

« Mes bijoux se veulent des «objets à porter» qui font corps avec le corps qui les accueille, mais qui peuvent également exister seuls en tant que tels.

Ils ont à voir avec le «presque rien», l’aérien, le léger, la transparence, le «suggéré», le féminin. Car c’est bien aux femmes que je pense quand je les crée, à leurs fantasmes de petites filles, aux histoires de fées et de princesses,... ou de sorcières et dans ce temps je me laisse imprégner par la nature... je tente d’être dans les réalisations en apparence aléatoires des insectes, dans la perfection des fleurs, le souffle du vent, la couleur, la lumière, l’air... autant de respirations indispensables. »